Alessandro Antonello à l’OM : plus qu’un DG, le nouvel architecte du projet Longoria

Depuis plusieurs mois, le poste de Directeur Général à l’OM ressemble à un siège éjectable. Après Stéphane Tessier, puis Cécilia Barontini, les départs se sont enchaînés, toujours sur fond de tensions internes. Officiellement, des “divergences” de vision. Officieusement, une incapacité à coexister avec la présidence. Cette instabilité a nui à la gouvernance du club, brouillant la lisibilité du projet olympien et alimentant les rumeurs sur une direction fragilisée. Dans ce contexte, Pablo Longoria devait frapper fort. Il ne s’agissait plus de recruter un DG de passage, mais bien de trouver la personne capable d’apporter de la stabilité. Un partenaire fiable, pour reconstruire sur des fondations solides. Antonello, c’est ce choix de raison et de conviction.

Antonello, un allié de poids pour un président stratège

Le profil d’Alessandro Antonello tranche avec ceux de ses prédécesseurs. Ce n’est pas un homme à former, ni un dirigeant à prendre par la main. C’est un patron. Passé par Deloitte, Puma, puis surtout par une décennie à l’Inter Milan, Antonello a gravi les échelons jusqu’au poste de Directeur Général. Il a piloté la croissance économique du club lombard, signé certains des plus gros contrats de sponsoring de la Serie A et siégé aux instances européennes comme la Lega Serie A et l’ECA. Sa venue à l’OM n’est pas le fruit du hasard. C’est un choix personnel de Pablo Longoria. Les deux hommes se connaissent depuis des années. Le président olympien l’a dit sans détour : « J’ai toujours été convaincu qu’il s’agissait d’un des dirigeants connaissant le mieux l’industrie du football en Europe. » Antonello n’est pas un subordonné. C’est un allié. Un “ministre de l’Économie” dans le gouvernement Longoria.

Cette répartition des rôles est assumée, pendant qu’Antonello prend les manettes du chantier économique, c’est-à-dire les revenus, la gestion du stade, la stratégie digitale et le rayonnement international, Longoria peut se recentrer sur les plans, la stratégie, la vision d’ensemble.

L’ambition d’une forteresse, bâtir un OM qui ne tremble plus

En fondant cette alliance, Longoria et Antonello voient plus loin que la saison prochaine. Ils visent la construction d’un modèle solide, moins vulnérable aux aléas sportifs. Le message est clair,  la non-qualification en Ligue des champions ne doit plus mettre en péril l’équilibre économique du club.

Pour y parvenir, Antonello a une feuille de route bien tracée. Sa mission ?  diversifier les sources de revenus, tirer pleinement profit de l’Orange Vélodrome, renforcer la marque OM à l’international et accélérer la digitalisation du club. Le tout dans une logique de gestion responsable, comme le souligne le communiqué officiel.

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